Les dégâts causés par le ciment / Neolithe maconnerie

Les dégâts causés par le ciment

Nombreuses sont les constructions qui souffrent de problèmes d’humidité. Cette humidité provient de l’eau contenue dans le sol, qui remonte à la surface pour s’évaporer. Pour le bâti ancien, le ciment peut être le principal responsable de ces problèmes d’humidité. Le ciment a été utilisé à tout va, après la guerre, pour sa dureté, sa prise rapide… Rappelons qu’un mortier au ciment et le béton, sont complètement étanches à la vapeur d’eau. Dans le cas où la maison est enduite d’un mortier au ciment, nous pouvons ressentir l’humidité ambiante. On peut parfois en voir des traces sur les murs sous forme d’efflorescence, salpêtre, corrosion, mousses ou lichens. Des traces peuvent s’observer sur tout le bas du mur de manière continue, elles s’estompent avec la hauteur le plus souvent. La prolifération de moisissures peut causer des gênes respiratoires.

 

Traces d’humidité et "perspirance"

Faute de solutions, les traces ont pu être masquées, à l’extérieur comme à l’intérieur. De plus, la présence de « barrières étanches », comme une dalle de béton, un trottoir, détourne l’évaporation de la vapeur d’eau. De fait, l’humidité remonte à l’intérieur des murs par capillarité. Plus les matériaux de construction sont poreux, plus les remontées capillaires sont importantes. Le gel produisant l’augmentation du volume de l’eau, il favorise la dégradation du bâti. Un enduit ciment sur de la pierre, la détériore avec le temps et les gelées hivernales. Pour palier à cela, il existe différents matériaux modernes, comme par exemple les injections de produits hydrofuges chimiques, ou « l’électro-osmose » (inversion du courant produit par les remontées capillaires ?!). Ils sont onéreux et tentent d’influencer la nature en détournant le problème… Le terrain contient de la vapeur d’eau, il faut donc éviter les « barrières étanches ». Neolithe propose une solution simple : les enduits perspirants à base de chaux, favorisent l’évaporation de l’humidité, régulent l’hygrométrie. Ce type d’enduit protège le bâti, garanti la durabilité de l’ouvrage, et permet de retrouver la bonne qualité de l’air intérieur.

 

Le point de rosée

Un autre soucis lié à l'humidité dans le bâti. Le point de rosée correspond à la température en dessous de laquelle l'eau contenue dans l'air se dépose sur les surfaces (sur les vitres par exemple).

C'est une donnée déterminante dans l'isolation thermique du bâtiment. Elle permet de savoir s'il y a un risque pour que l'humidité ambiante se condense en traversant les couches successives d'un mur (le plus souvent extérieur). Si ce paramètre est ignoré, l'humidité qui se condense provoque la détérioration de la couche dans laquelle le phénomène se produit.

Les signes qui doivent alerter : auréoles de moisi, trace de champignons, linge humide, tapisserie dégradée, etc.

Nous proposons des diagnostics sur les couches qui composent votre mur, et sur l'ensemble de la circulation de l'air et de la chaleur dans votre logement.